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Mauritania: Consultation pour : « OBSERVATION ET ANALYSE DES PRATIQUES EN CLASSE ET DE GESTION DE L’ECOLE EN MAURITANIE »

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Organization: UN Children's Fund
Country: Mauritania
Closing date: 09 Feb 2016

Termes De Références

TERMES DE REFERENCE

DU RECRUTEMENT De deux CONSULTANTs SENIORs/bureau d’études CHARGés DE l’observation et de l’analyse des pratiques EN classe et de gestion de l’école en Mauritanie

Minimum deux consultants : un francophone et un arabophone ou un cabinet avec les mêmes spécificités

1. INTRODUCTION ET JUSTIFICATION

1.1 Contexte général

Petit pays par le nombre d’habitant (3,5 millions) mais vaste par sa superficie (1,030,700 km²), la Mauritanie est confrontée, dans la mise en œuvre de ses interventions, à la faible densité moyenne de sa population sur le territoire (3 habitants/km²).

Pour autant aucune localité du pays ne doit être négligée puisque le dernier EPCV (2008) montre que les populations les plus vulnérables se trouvent justement en zone rurale éloignée des centres urbains et des grands axes 60% des ruraux vivent en deçà du seuil de pauvreté et selon le rapport OMD 2010°, la profondeur et la sévérité de la pauvreté y est plus forte. La question d’équité (entre régions, entre urbains et ruraux, entre hommes et femmes, etc.) est au cœur des problématiques de développement de la Mauritanie

La Mauritanie bénéficie d’une population jeune nombreuse (45% de moins de 15ans) ce qui en fait un atout mais également un défi quant à la nécessaire offre de services et de perspectives économiques, sociales et professionnelles à leur fournir.

Malgré le contexte régional, le pays jouit d’un niveau de sécurité variable selon les zones du pays mais tout à fait honorable. les différentes menaces auquel le pays est confronté le concernent d’autant plus que, les jeunes, population vulnérable s’il en est, connaît un taux de chômage important : pour un taux de chômage global des actifs de 31,2 % en 2008, il est fait état dans l’EPCV 2008 que 66,7% des femmes actives âgées de 15 à 24 ans et 44,1% des hommes du même âge étaient au chômage.

Les perspectives économiques du pays sont plutôt bonnes avec un taux de croissance à 6, 4% en 2013 (Gouvernement-FMI). Si la Mauritanie veut confirmer ces perspectives et s’assurer qu’elles bénéficient à l’ensemble de la population (dont actuellement 42% (EPCV 2008) sont en deçà du seuil de pauvreté), il lui faudra investir massivement dans l’éducation et la jeunesse où le taux d’alphabétisation des jeunes de 15-24 ans n’est estimé qu’à 66, 2% pour les jeunes femmes (57% selon MICS 2011) et de 71,6% pour les jeunes hommes par l’institut de statistiques de l’Unesco en 2011.

Par ailleurs, dans un pays touché régulièrement par des crises récurrentes (inondations et crise nutritionnelle), tout progrès réalisé dans l’alphabétisation durable de sa population (et plus spécifiquement de ses femmes) produit une externalité positive sur le niveau de développement global du pays

Or, malgré des progrès certains réalisés ces dix dernières années dans le secteur de l’éducation avec une parité filles garçons atteinte dans l’accès à l’école primaire (1.07), un taux brut de scolarisation au primaire en 2012-2013 de 98, 7 pour un taux net de scolarisation de 74,6%,des efforts majeurs doivent encore être réalisés notamment dans toutes les dimensions de l’équité.

1.2 situation spécifique de l’éducation en Mauritanie

Sous le leadership du ministère des affaires économiques et du développement, 5 ministères sont en charge de l’éducation en Mauritanie :

§ Ministère de l’éducation nationale (MEN) pour le fondamental et le secondaire général,

§ Ministère des affaires sociales de l’enfance et de la famille (MASEF),

§ Ministère de l’emploi de la formation technique et professionnelle, et des technologies de l’information

§ Ministère de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique (MESRS)

§ Ministère des affaires islamiques et de l’enseignement originel (MAEIO).

« La quasi-totalité des indicateurs sont influencés par le niveau de revenu, le milieu géographique et le genre (…) » Unicef, SITAN 2010

1.2.1 Les défis majeurs pour le primaire et le secondaire concernent

en 2014, l’accès universel à l’école fondamentale n’est pas atteint en dépit des progrès. La parité genre du taux de scolarisation est atteinte mais des disparités demeurent en genre dans le maintien et la réussite au fondamental (primaire) et en termes d’accès de maintien et de réussite au niveau secondaire. Les disparités régionales sont très fortes.

L’éducation en Mauritanie pâti d’une faible qualité et de nombreux enfants sont toujours en dehors de l’école (jamais scolarisés ou déscolarisés). Selon le MICS 2011 : 3 enfants sur 7 achèvent le primaire ; 1 enfant sur 3 entre au premier cycle secondaire ; 1 enfant sur 4 achève le collège ; Moins d’un enfant sur 5 entrent au 2ème cycle du secondaire. Les entrées tardives sont nombreuses en 1ere année du fondamental : MICS 2011 : 42% des garçons et 46% des filles ; 10% des garçons et 12% des filles ont plus de 10 ans à leur entrée dans le fondamental.

Malgré les avancées importantes en matière de scolarisation et un taux brut de scolarisation dépassant les 100%, l’ampleur du phénomène de la non-scolarisation et de la déscolarisation reste préoccupante. En effet, 33% d’enfants en âge d’être scolarisés au primaire et 67% d’enfants en âge de scolarisation au secondaire sont hors de l’école. Les filles et surtout les adolescentes sont les plus touchées par la déscolarisation à cause d’un faible taux de rétention et de transition au secondaire.

Toujours d’après le MICS 2011, en termes de profil de scolarisation, La probabilité d’accéder à l’école à 6 ans est de 21% ; 33,2 % des 12-17 ans sont en primaire ; la probabilité d’accéder en 1ère année du primaire est de 91% en milieu urbain et 75% en milieu rural ; la probabilité d’accès et d’achèvement en première classe du fondamental est de 95% pour le quintile le plus riche et 68% pour le quintile le plus pauvre (peu de différence entre Q2/Q3/Q4 mais une grosse différence entre Q1 et Q2 et entre Q4 et Q5).

Du point de vue du genre, le profil de scolarisation probabiliste (MICS 2011) est légèrement plus favorable aux filles jusqu’à la 3ème année puis s’inverse à partir de la 4ème année à partir de laquelle l’écart se creuse en faveur des garçons : en 1ère année 82% pour les filles et 80 % pour les garçons : en 4ème année 72% pour les filles et les garçons ; en 6ème année : 54% pour les garçons et 45 pour les filles.

Extraits des résultats du Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN (PASEC)

Les tendances observées quel que soit l’indicateur sont préoccupantes pour la Mauritanie, en particulier en 5ème année où la majorité des élèves est en deçà d’un seuil de 45% de bonnes réponses aux tests.

La dimension linguistique intervient en particulier sur l’enseignement du français. Cependant la question linguistique ne saurait expliquer à elle seule les faiblesses du système éducatif au vu des résultats en arabe.

L’enseignement des mathématiques qu’il soit en arabe (2ème année ou en français 5ème année connait des difficultés spécifiques.

Enfin, la Mauritanie obtient les résultats les plus faibles, en français et en mathématiques, des pays ayant le français en partage.

Autrement dit si les taux bruts de scolarisation révèlent de gros progrès en termes d’accès en 2012-2013, le taux de rétention pour la même année n’est que de 75% avec de grosses disparités régionales (47,1 % au Gorgol à 121,5% à Nouakchott), selon le revenu des parents en particulier au préscolaire (2% des enfants du quintile le plus pauvre contre 52 % de ceux du quintile le plus riche) et à partir du secondaire (resp. 4% contre 43% au secondaire). Du côté de l’offre : 65,1 % des écoles sont toujours incomplètes ç’est-à-dire n’offrant pas tous les niveaux là encore avec d’énormes disparités entre les régions, 55% des écoles sont en multigrades, près d’un enfant sur trois n’a pas de places assises dans les écoles publiques, un déficit en places assises de 147,550 places pour une population scolarisable de 488,499 élèves scolarisés dans le public. Le taux de transition brut au secondaire n’est que de 52,7% (46,9% pour les filles et 32,8% pour les filles du Guidimakha). De plus, 25,4% des enfants d’âge primaire ne sont pas toujours pas scolarisés. Les taux de réussite aux examens sont globalement faibles et à rebours des résultats habituels, les filles réussissent nettement moins bien que les garçons quel que soit l’examen considéré.

Enfin, seul 19,5% du budget national est consacré à l’éducation et le gouvernement lors du dernier réapprovisionnement du partenariat mondial pour l’éducation s’est engagé à le maintenir à ce niveau dans les prochaines années.

L’enseignement originel (coranique) est moins bien documenté que l’éducation formelle : Il n’y a toujours pas de base de données validée sur les statistiques des enfants en écoles coraniques, pas d’information sur la qualité de l’éducation coranique, pas d’information sur leurs résultats (sauf pour ceux qui passent le baccalauréat), la stratégie de passerelles entre les deux systèmes, draftée depuis 2006, revue en 2010 est depuis restée dans les tiroirs.

Ce qui pose finalement la question du système éducatif en termes d’efficacité interne or les problèmes de gestion sont notoires (répartition inéquitable des enseignants et non optimale, insuffisance d’enseignants effectivement bilingues, faible rationalité de l’implantation scolaire avec des interférences politiques grande insuffisance dans le suivi et l’encadrement pédagogique ; la difficile mise en application de la loi d’obligation scolaire, l’entretien des infrastructures et équipements et le faible nombre d’écoles comportant des latrines et points d’eau fonctionnels. Les niveaux d’apprentissage sont insuffisants : les évaluations faites soulignent de faibles niveaux d’acquisitions

Les fondamentaux défaillants de la qualité

Rapport diagnostic-2012

w Temps scolaire insuffisant (rentrée effective tardive et absentéisme des enseignants)

w Faible utilisation des cahiers des élèves

w Défaillance de l’apprentissage du métier d’écolier faute d’encadrement et de contrôle effectif par les enseignants

w Absence des manuels ou quasi non utilisation lorsqu’ils sont présents

w Carences dans la conduite de la classe par l’enseignant

w Enseignement centré sur l’enseignement et non pas sur l’élève

w Déficience des enseignants sur les bases de leurs disciplines

scolaires en langues et en mathématiques (PASEC 2005). Par rapport aux pays de la région, la Mauritanie obtient les plus faibles scores, notamment dans ces deux disciplines. Le taux de réussite au Brevet est extrêmement faible : 18% dont seulement 2,5% ont obtenu des notes supérieures à 10/20 ! Il en est de même pour le Baccalauréat où le taux de réussite, en dépit d’une amélioration au cours des deux dernières années reste très faible (17%). L’offre d’éducation en faveur des enfants à besoin spécifique est quasi inexistante.

Concernant le bilinguisme dont la réforme a été mise en place en 1999 une étude de 2012 « étude diagnostique sur le bilinguisme, crc sogema » révèle que comme les fondamentaux sont défaillants, les difficultés liées au bilinguisme sont accrues dans ce contexte, que ce soit au niveau fondamental que secondaire.

Les principales faiblesses relevées sur la mise en œuvre actuelle du bilinguisme depuis la réforme de 1999 sont les suivantes :

  1. L’enseignement de l’arabe est ancré dans les traditions et n’est pas illustré par des exemples tirés de la vie courante
  2. L’enseignement du français est centré sur les structures grammaticales
  3. L’enseignant est peu préparé pour les disciplines non linguistiques à faire face aux difficultés de compréhension liées à la langue
  4. La progression des cours ne tient pas compte du niveau linguistique des élèves
  5. Il n’y a pas de méthode spécifique disponible pour enseigner dans une langue seconde
  6. Pas de cohérence entre la réforme des programmes scolaires et les besoins linguistiques
  7. L’exposition scolaire aux deux langues d’enseignement est faible dans les classes : peu d’affiches au mur peu de documents didactiques, peu de livres, pas de jumelages d’écoles,
  8. Le bilinguisme se réduit à un bilinguisme scolaire tant l’l’environnement linguistique est peu exploité (bibliothèques, cyber centres, films, radio, etc.)

L’étude conclut finalement à :

§ L’absence de cadre de référence

§ L’absence de cohérence entre la réforme des programmes scolaires et les besoins linguistiques

§ L’inégalité des contextes et des besoins des apprenants selon la langue d’origine

§ L’absence de réponses stratégique et opérationnelle concluantes aux évaluations successives

§ Des Enseignants en nombre insuffisant et au profil linguistique inadéquat

§ Un projet de société qui suscite peu de participation

§ La faiblesse voire l’absence de Gestion et pilotage du système

Enfin, l’approche par les compétences (APC) mise en place au cours de l'année scolaire 2000-2001 peine à démontrer ses effets positifs sur l’apprentissage des élèves, une évaluation devrait d’ailleurs être effectuée en 2015 pour clarifier son impact.

1.3 Justification de la consultation

Dans ce contexte de qualité défaillante de l’éducation en Mauritanie, la faiblesse du suivi de proximité rend difficile la définition de mesures appropriées pour évaluer et améliorer la situation en classe en termes de pratiques enseignantes et de dynamiques de classe en particulier d’interactions entre enseignants et élèves mais également entre élèves. Or, cette connaissance pourrait fortement contribuer, aux côtés des actions déjà entreprise, comme la refonte de la formation initiale ou l’amélioration de la formation continue des enseignants, à améliorer significativement la qualité de l’enseignement dispensé.

Compte tenu du contexte décrit ci-dessus et de l’urgence de remédier aux faiblesses de la qualité de l’éducation en Mauritanie et de son impact sur l’accès, le maintien et la réussite des élèves en particulier des filles, une étude sur les pratiques enseignantes et les dynamiques de classe à l’école primaire et secondaire s’impose.

2. OBJECTIF GLOBAL

L’objectif global de cette consultation est de contribuer à l’amélioration des résultats des élèves par le renforcement de la qualité des pratiques enseignantes et dynamiques de classe, notamment en faveur des groupes les plus vulnérables (pauvres, ruraux, filles) ce qui correspond à l’axe 1 du PNDSE II visant à l’amélioration de l’éducation en Mauritanie.

3. OBJECTIFS SPECIFIQUES

Les objectifs spécifiques sont les suivants

  1. Observer et comprendre le fonctionnement des pratiques enseignantes, des dynamiques de groupes et de la gestion de l’école en tenant compte de la dimension genre et langue maternelle des apprenants

  2. Développer les savoir-faire des enseignants pour organiser efficacement le processus d’enseignement /apprentissage afin de faire progresser tous les élèves

  3. Développer des outils simples basés sur le diagnostic pour faire évoluer les pratiques enseignantes

  4. Fournir des recommandations pour la formation continue initiale et continue des enseignants, pour les inspecteurs et directeurs d’école dans l’encadrement pédagogique et professionnels des enseignants.

4. RESULTATS ATTENDUS

Les résultats attendus de cette consultation sont :

  1. Des recommandations très concrètes pour une formation initiale et continue des enseignants et améliorée tenant compte des dynamiques de classe, de la dimension genre et de la langue maternelle des apprenants

  2. Des propositions concrètes pour des dispositifs d’encadrement pédagogique plus efficace, élaborés à partir de la réalité des pratiques dans le pays

  3. Des recommandations pour un renforcement pratique et contextualisé des capacités des acteurs en charge de l’encadrement pédagogique et professionnels des enseignants (directeurs, inspecteurs)

  4. Une feuille de route décrivant les étapes suivantes de la mise en œuvre des différentes recommandations concrètes

5. PRODUITS ATTENDUS ET CHRONOGRAMME INDICATIF

La durée estimée de ce travail est de 90 jours ouvrables, dont 60 sur place sur 6 mois.

L’ensemble des tâches doivent être réalisées dans un délai de 6 mois à compter de la signature du contrat.

La mission sera confiée à au moins deux consultants seniors solidairement constitués ou à un bureau d’études avec au moins un consultant senior francophone et un consultant senior arabophone.

Tâches

Durée indicative en jours ouvrables

lieu

Consultant responsable

Produits attendus

Recherche documentaires sur les autres expériences du même type réalisées dans la région, sur le curriculum fondamental et premier cycle secondaire, les horaires, les manuels, outils de gestion de l’école, outils de suivi et d’encadrement pédagogique des enseignants,

5j

A distance et sur place

Consultants internationaux

1) Note méthodologique initiale renforcée

Recherche exploratoire puis construction et mise en œuvre d’outils d’observation et d’analyse contextualisés dans x écoles (nombre à définir dans la note méthodologique initiale à fournir avec l’offre technique)

20 jours

A distance et sur place

Consultants internationaux

1) Maquette de l’observation et de l’analyse des pratiques : guide méthodologique, grilles d’observation grille d’analyse des pratiques et résultats d’apprentissages des élèves

2) Propositions d’outils pour la deuxième phase extensive

3) Formation de l’équipe nationale à l’utilisation des outils développés

4) Séminaire de restitution

Recherche appliquée dans XX classes (nb à définir dans la note méthodologique initiale à fournir avec l’offre technique),

45 jours

Sur place en zone rurale principalement et marginalement en zone urbaine

Consultants internationaux

1) X ateliers de travail animés avec l’équipe nationale (nombre à proposer dans la note méthodologique initiale) à fournir avec l’offre technique

2) Rapport de recherche de cette phase avec identification des résultats obtenus sur les particularités des pratiques et interactions en classe, des variables explicatives d’efficacité et de leurs effets sur les apprentissages des élèves

3) Les outils développés : guide méthodologique d’observation, d’analyse des pratiques et des interactions, outils diagnostiques et grilles de lecture ; outils d’observation et d’évaluation ; modules de formation à ces outils ; tests d’évaluation des élèves

4) Formation sur les outils

5) Séquences filmées d’enseignement apprentissage

Rapport final, recommandations et feuille de route

10 jours

À distance et sur place

Consultants internationaux

1) Finalisation des outils

2) Rapport final de mise en œuvre et recommandations concrètes incluant les outils

3) Atelier final de présentation des recommandations et de la feuille de route

6. gouvernance de l’étude et engagement des partenaires

Un comité de pilotage sera constitué et sera en charge du suivi de la consultation. Il facilitera au besoin le contact des consultants avec des personnes ressources.

Le Comité de pilotage sera co-présidé par la Direction des stratégies de la planification et de la coopération du Ministère de l’éducation nationale et la direction du projet éducation et formation du Ministère des affaires économiques et du développement, il comprendra :

· DSPC /MEN

· DPEF /MAED

· DEF /MEN

· DES /MEN

· IGEN /MEN

· DREN /MEN

· IDEN /MEN

· PTF

Le secrétariat de ce comité sera assuré par alternativement par la DSPC et par la DPEF

Le bureau d’étude(le binôme de consultants) assurera l’encadrement technique de l’étude conformément aux TDR et aux tâches décrites ci-dessous et rendra compte régulièrement au comité de pilotage de l’avancée des travaux.

6. METHODOLOGIE

En étroite coordination avec l’équipe éducation de l’UNICEF, les partenaires techniques et financiers ainsi que les partenaires gouvernementaux des niveaux national et local, les consultants travailleront avec l’équipe nationale.

Les consultants seniors constitués solidairement ou bureau d’étude (au moins un arabophone et un francophone) auront à soumettre dès l’offre technique une note méthodologique clarifiant la compréhension des TDR, la compréhension du contexte, l’approche méthodologique et outils envisagés compte tenu du contexte, un chronogramme détaillé des activités, la méthode d’échantillonnage envisagée compte tenu du contexte, la taille des échantillons test et application (nombre d’écoles, nombre d’enseignants et localisation), durée d’observation totale, par enseignants, la durée effective de la consultation, etc.

Le projet impliquera l’ensemble des acteurs du système depuis la recherche universitaire, jusqu’aux enseignants en passant par les dispositifs de formation des maîtres et les corps de supervision-encadrement pédagogique. Les consultants auront à initier les contacts avec les acteurs de l’université.

La définition soigneuse du profil des membres de l’équipe nationale des enquêteurs sera effectuée conjointement avec le Ministère de l’éducation nationale.

Globalement, la méthodologie qui sera à clarifier dans la note méthodologique initiale à fournir dès l’offre technique comprendra une revue documentaire sur les le programme d’enseignement fondamental et premier cycle secondaire+ les horaires planifiés et le temps scolaire + les outils de gestion de l’école+ les manuels et autres supports pédagogiques + instructions officielles + principes d’enseignement (cf. français disciplines scientifiques, arabe disciplines littéraires /APC/savoirs pratiques - savoirs fondamentaux/)+outils de suivi de proximité et d’encadrement par les directeurs, conseillers pédagogiques et inspecteurs, autres expériences du même type dans la région.

Outre les observations en classes des pratiques enseignantes et interactions entre élèves et enseignants mais également entre élèves, des rencontres avec responsables des structures centrales et déconcentrées seront à prévoir.

Il est attendu que les consultants soient présents systématiquement lors des phases d’observations.

Les questions suivantes seront attentivement observées : Espace sonore/répartition spatiale entre élèves d’une part et entre élèves et enseignants/mobilité dans la classe de l’enseignant/conditions d’apprentissage en classe en particulier et dans l’école de manière générale/place de l’oral et de l’écrit/mode d’utilisation des manuels et autres supports pédagogiques/modalités d’apprentissage magistral, centrée sur l’enfant méthodes actives , etc/degré de centralité de l’enfant dans l’apprentissage/ maîtrise disciplinaire

Le choix d’étudier les pratiques d’enseignement doit tenir compte du contexte rural, pauvre, il devrait privilégier notamment les classes des écoles publiques dites à faibles performances pour une amélioration significative ultérieure.

Si possible, l’observation de la formation des enseignants à l’École normale d’instituteur serait un atout pour donner de la profondeur à ce qui se passe ensuite en classe.

Dans la mesure du possible, l’utilisation de la vidéo est vivement encouragée.

7. PROFIL DU CONSULTANT

Compte tenu de l’ampleur de la consultation, il faudra une équipe d’au moins deux consultants seniors constitués solidairement ou un bureau d’étude sachant qu’il faut impérativement au moins un arabophone et un francophone dans tous les cas.

Profil des consultants :

§ Titulaire d’un diplôme universitaire dans le domaine des sciences sociales (BAC+5 ou doctorat en sciences de l’éducation, sociologie ou autres domaines connexes) ou disposer dans l’équipe d’un spécialiste senior en sciences de l’éducation ou d’un sociologue senior ;

§ expérimenté/e en matière recherche opérationnelle (au moins 10 ans d’expérience);

§ expérimenté/e dans l’étude des pratiques enseignantes et d’observations de classe ;

§ Familier de l’approche genre

§ Maitrise du français pour au moins un consultant et maîtrise de l’arabe pour l’autre

§ Connaissance de la problématique d’apprentissage en langue seconde est un atout

§ Connaissant ou ayant une expérience du contexte mauritanien ou socioculturel de la sous-région

7. Modalités de candidature

L’offre de chaque soumissionnaire comportera une offre technique et une offre financière.

L’absence d’une des deux offres éliminera d’office la candidature

Toutes les offres doivent être présentées par voie électronique à l'adresse e-mail suivantemtaappeldoffres@unicef.orgavec l'objet de l’e-mail ci-après « OFFRE POUR – « L’OBSERVATION ET L’ANALYSE DES PRATIQUES EN CLASSE ET DE GESTION DE L’ÉCOLE EN MAURITANIE»


How to apply:

Les offres, adressées au Représentant, seront envoyées uniquement par courriel électronique a mtaappeldoffres@unicef.org en deux fichiers séparés (Offre technique, Offre financière.) avec comme objet : « observation et analyse des pratiques EN classe et de gestion de l’école en Mauritanie ».


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